À Nice, un habitant s'engage pour le bien-être des habitants de son quartier

Je fais ma part, j’essaie toujours d’en faire plus, de donner l’exemple et puis de partager. Je suis un colibri, déclare Christian Masson, habitant du quartier de l’Ariane en cours de transformation dans le cadre du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain porté par l’ANRU. Ce septuagénaire a toujours trouvé le temps de faire du bénévolat, que ce soit au sein de son quartier ou à l’échelle de la ville de Nice.

Le but est de créer du lien avec les habitants, de les informer de ce qui va être fait, et surtout de recueillir leur parole

D’abord, en parallèle de son travail à la poste et, depuis son passage à la retraite, à temps plein. Quand il ne lutte pas pour faire reculer le racisme avec l’association Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) dans laquelle il œuvre depuis 1977, il s’attelle à embellir et à rendre plus attrayant son quartier. Je me suis investi dans le Groupe Habitant Ariane Propreté et le Groupe Cadre de Vie dès leur ouverture, il y a dix ans. Le but est de créer du lien avec les habitants, de mener des actions positives, de les informer de ce qui va être fait dans le quartier et surtout de recueillir leur parole, explique-t-il. Son action se matérialise par l’organisation d’actions collectives mensuelles en partenariat avec les associations locales et les collectivités territoriales.

La dernière en date : une marche exploratoire sur le thème de la propreté regroupant habitants, élus et bailleurs sociaux afin d’identifier des solutions pour une meilleure gestion des déchets. Grâce à la mobilisation de la CLIS (commission locale d’information et de surveillance), dont faisait partie Christian Masson, l’ARS a réalisé une étude sur les risques de cancers dans la zone impactée par les rejets de l’usine d’incinération des déchets située à l’entrée du quartier. Depuis, elle a été rénovée à plusieurs reprises afin d’être remise aux normes, et l’est encore, indique-t-il.