Repères, Vie de l'Agence

En 2004, l'Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine voit le jour

Quel était l’état d’esprit des pionniers de l’ANRU ? Frédéric Léonhardt, présent depuis l’origine, et Pierre Sallenave, directeur général de l’ANRU de 2008 à 2014, nous éclairent.

Vu dans en villes, le mag de l'anru

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« Nous avions conscience de participer à quelque chose de révolutionnaire », se rappelle Frédéric Léonhardt. Chargé de mission à la délégation interministérielle à la ville (DIV) dès 1998, il a vécu l’aventure de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine de l’intérieur, dès ses prémices, puis est devenu chargé de mission territoriale à l’ANRU. « Il faut savoir qu’il y a eu l’ANRU, avant l’ANRU. Jean-Louis Borloo savait déjà où il voulait aller et nous n’avons pas attendu la loi de 2003 pour agir. » 

Quinze dossiers étaient déjà passés devant le comité d’engagement avant la création de l’Agence. Et déjà, la méthode était là : réunir politique de la ville et du logement, fédérer les acteurs, placer les élus aux manettes des projets, avancer step by step. «C’était une démarche extrêmement transgressive, à tous les points de vue », poursuit Frédéric Léonhardt. En 2004, l’ANRU s’installe rue de Vaugirard, avec une équipe d’une vingtaine de personnes. 

Les collaborateurs étaient passionnés par leur mission, dans l’esprit, c’était des "militants"

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Quatre ans plus tard, Pierre Sallenave, succède à Philippe Van de Maele. « Diriger l’ANRU n’était pas une sinécure ! Les collaborateurs étaient passionnés par leur mission, dans l’esprit, c’était des « militants ». Et donc, forcément, cela générait beaucoup de débats, de discussions ». Une expérience humaine qu’il considère aujourd’hui comme « la plus marquante de toute sa carrière ».

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